On a testé pour vous...
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- Écrit par : Yvan Curdy
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2ème test de la Delta 4.
Comme je n’avais pas du tout aimé le virage de la Delta4 je n’avais pas trop envie de prendre du temps pour tester sa sœur jumelle light l’Alpina4. Mais sur l’insistance de l’importateur suisse je l’ai fait quand-même et là… Grosse surprise !!! Rien à voir avec la Delta4 que j’avais testé, un virage comme pour ses prédécesseurs agréable, léger, « huileux » à n’y rien comprendre !?
On sait que les versions light de toute les ailes ont un gonflage plus facile et léger mais en vol les yeux bandés, bien malin celui qui sens une différence. Mais là il n’y avait pas photo ce n’était pas du tout la même aile, et tout le mal que je pensais de Delta4 était oublié. Du coup j’ai demandé à re-tester cette Detla4 pour voir… Et j’ai vu… Rien à voir non plus avec mon premier test !? Bon d’accord je n’ai pas pu voler très longtemps soit une vingtaine de minutes mais cela me suffit en général pour me faire une première idée.
Est-ce moi qui était dans un mauvais jour, est-ce l’aile que j’ai testée qui était « mal faite ou réglée » ce qui m’étonnerait connaissant la qualité de fabrication d’Ozone. Du coup je dois demander humblement pardon à Ozone pour ma mauvaise presse, cela ne m’est jamais arrivé de me tromper à ce point lors d’un premier essai, je ne comprends vraiment pas ce qui s’est passé ?
Vous l’aurez donc compris je trouve cette Delta4 très réussie côté pilotage et sécurité, je n’ai pas pris le temps de faire des comparatifs de performance avec ses concurrentes mais je ne me fais pas trop de soucis pour ça et de toute façon de plus en plus ces ailes en « C » ont toutes les mêmes performances en ligne droite et ce n’est qu’en virage pour cercler les thermiques ou en basse vitesse pour par exemple des « top-landing » qu’il y a des différences.
Infos du constructeur : ici
Vous pouvez tester toutes les tailles aux Ailes du Léman, à vous de voir si vous préférer être en haut ou au milieu de fourchette ?
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Test de l’Alpina4 d’Ozone,
Comme je n’avais pas du tout aimé le virage de la Delta4 je n’avais pas trop envie de prendre du temps pour tester sa sœur jumelle light l’Alpina4. Mais sur l’insistance de l’importateur suisse je l’ai fait quand-même et là… Grosse surprise !!! Rien à voir avec la Delta4 que j’avais testé, un virage comme pour ses prédécesseurs agréable, léger, « huileux » à n’y rien comprendre !?
On sait que les versions light de toute les ailes ont un gonflage plus facile et léger mais en vol les yeux bandés, bien malin celui qui sens une différence. Mais là il n’y avait pas photo ce n’était pas du tout la même aile, et tout le mal que je pensais de Delta4 était oublié. Du coup j’ai demandé à re-tester cette Detla4 pour voir… Et j’ai vu… Rien à voir non plus avec mon premier test !? Bon d’accord je n’ai pas pu voler très longtemps soit une vingtaine de minutes mais cela me suffit en général pour me faire une première idée.
Est-ce moi qui était dans un mauvais jour, est-ce l’aile que j’ai testée qui était « mal faite ou réglée » ce qui m’étonnerait connaissant la qualité de fabrication d’Ozone. Du coup je dois demander humblement pardon à Ozone pour ma mauvaise presse, cela ne m’est jamais arrivé de me tromper à ce point lors d’un premier essai, je ne comprends vraiment pas ce qui s’est passé ?
Vous l’aurez donc compris je trouve cette Alpina4 très réussie côté pilotage et sécurité, je n’ai pas pris le temps de faire des comparatifs de performance avec ses concurrentes mais je ne me fais pas trop de soucis pour ça et de toute façon de plus en plus ces ailes en « C » ont toutes les mêmes performances en ligne droite et ce n’est qu’en virage pour cercler les thermiques ou en basse vitesse pour par exemple des « top-landing » qu’il y a des différences.
Infos du constructeur : ici
Vous pouvez tester toutes les tailles aux Ailes du Léman, à vous de voir si vous préférer être en haut ou au milieu de fourchette ?
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Test de la Step llight de Sup’Air
Je l’ai testé en automne 2020 mais je n’ai pris le temps de mettre mon test sur le site, alors le voici enfin…
Avant ce test lorsqu’on me demandait quelle était mon aile « B+ » light préférée je répondais sans réfléchir la Swift5 de Ozone ! Et des « B+ » j’en ai testé beaucoup… d’ailleurs tous ces tests ne sont pas sur mon site.
Après avoir volé la Step light je ne réponds plus pareil… je dis « teste les deux » ! Pour autant que ton PTV le permette…
Pourquoi tester les deux ? Car le pilotage est différent et complémentaire à tel point que vous pourrez aimer les deux ce qui est embêtant... ou en préférez une.
Quelle différence y’a-t-il à mes yeux :
- Un côté plus joueur chez la Step light, plus véloce pour par exemple du vol à skis (bien que pour le vol à skis il vaut mieux une aile moins allongée et moins performante)
- Les surfaces à plat sont différentes et donc les fourchettes de poids également, ce qui laisse le choix au pilote de se retrouver en bas, au milieu ou en haut du PTV et donc d’accentuer ou apaiser le côté « véloce » des deux ailes.
Les similitudes :
- Mêmes performances
- Efficacité de l’accélérateur
- Qualité de fabrication avec une petit plus pour la Step light avec ses poignées sur les « C » que la Swift n’a pas ! ça peut paraître « con » comme détail mais je vous assure que pour apprendre à crosser juste c’est un confort et un accessoire très important ! C’était d’ailleurs un des rares défauts à mes yeux pour la Swift5 que j’avais signalé lors de mon test.
Conclusion : Si votre PTV correspond à une des cinq tailles ce la Step light, essayez-là c’est pour moi une des toute meilleures « B+ » actuel !
Mon conseil pour le PTV : Soyez entre la moitié et le haut de la fourchette !
Infos du constructeur: ici
Vous pouvez bien-sûr tester toute les tailles aux Ailes du Léman.
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Test de la Tonic2 de Skywalk:
On connaît la très grande gamme d’ailes que propose Skywalk, il y en a pour tous les goûts et même plus…
Dans les mini-voiles il y a la Tonka et la Tonic, la Tonka est plutôt une mini-voile et la Tonic une aile de speed-flying. Quelle différence me direz-vous ? Ben… on peut s’y perde un peu mais en lisant bien les descriptifs la Tonka va de 12,13 à 17,46 m2 de surface à plat alors que la Tonic va de 16,3 à 21,1 m2 à plat.
La Tonka est homologuée de C à D selon les tailles alors que la Tonic de B à C selon les tailles également, ce qui est bizarre à mes yeux, puisque la mini-voile est donc plus « chaude » que l’aile de speed-flying ?! D’ailleurs dans la description de la Tonka Skywalk précise que les pilotes doivent avoir une solide expérience pour gérer le côté très dynamique et agile de cette aile !
Mini-voile, speed-flying, speed-riding beaucoup s’y perdent, d’ailleurs même notre Fédération faitière s’y perd aussi puisque la licence de speed-flying et la même que pour le speed-riding… Allez ! vive le vol libre…
Revenons à cette Tonic que j’ai testé à skis et que j’ai adoré ! Un petit vélo des airs, un jouet pour voler, « toucher », kiter, bref l’aile parfaite pour le vol à skis dynamique mais soft quand-même pour sa catégorie. J’ai testé la 16 car mon poids à poil est de 68 kg donc avec l’équipement de ski ça envoie du steak… Et je pense qu’à pieds elle sera parfaite pour du soaring dans du vent de plus de 30 km/h ou simplement pour redescendre du décollage afin de rejoindre mes élèves à l’atterrissage tout en m’amusant !
Elle sera aussi bien-sûr parfaite comme aile montagne avec ses 2,4 kg, montées à pieds en raquettes ou peaux de phoque elle sera la compagne idéale pour toute vos randonnées!
Info du constructeur ici
Vous pouvez tester toute les tailles aux Ailes du Léman bien-sûr !
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- Écrit par : Yvan Curdy
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Test du cocon F*Race d’Ozone:
Le meilleure compromis actuel légèreté, aérodynamisme, confort et volume ! Mises au point pour la célèbre « Red bull X-Alps un cocon super profilé avec poche pour parachute de secours bien-sûr, cockpit intégré et une protection dorsale bien présente et très efficace. Contrairement à certains harnais où on lime un peu sur la sécurité pour économiser du poids, Ozone a trouvé une solution avec comme pour la Breeze de Skywalk un airbag qui se gonfle à la bouche ou avec un sac fait pour cela.
Le poids total de cette F*Race est de tenez-vous bien… 1, 4 kg !!!
Bien-sûr que vous ne retrouverez pas le confort d’une Forza pour rester chez Ozone mais le ratio poids-volume-confort est bluffant !!! Si vous êtes une adepte du vol rando mélangé à des vols thermiques, vous devez essayer cette F*Race !
Seuls bémols à mes yeux :
- Son prix, restez assis… sfr 1'750.- bon il est vrai que vous obtiendrez facilement un 15 à 20% de réduction mais pour 1.4 kg faire cher le kilo…
- Les mousquetons ont été remplacés par des sangles en dynéma c’est vraiment pour aller chercher très loin la légèreté mais bon faut savoir ce qu’on veut et après quelques vols on s’habitue…
Vous pouvez la tester au Ailes du Léman
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- Écrit par : Yvan Curdy
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ATTENTION! J'ai effectué un deuxième test et mon avis sur cette aile a changé! je vous demande donc de lire ce deuxième test ici.
Test de la Delta 4 d’Ozone
Les Delta 1, 2 et 3 étaient trop parfaites… La 4 est le mauvais numéro !
Aiiiaaa… je vais avoir des ennuis avec Ozone ! Et pourtant je suis un fan de cette marque depuis le début et même avant avec « Airwave » et leur delta-plane puis avec leurs premiers parapentes lorsque la fabrique était encore en Angleterre, c’est vous dire si entre Ozone et moi c’est une longue histoire d’amour…
Pourquoi à mes yeux cette Delta 4 est le mauvais numéro :
Son pilotage : je n’ai pas retrouvé le plaisir extrême et exceptionnelle du virage de la 2 et la 3, ce sentiment de glisse, d’huile en virage… j’ai au contraire trouvé un point dur très haut je me suis dit que pour une aile faite pour le cross il fallait avoir de gros bras ! je vous explique un truc tout con me concernant… J’adore nager en crawl, l’été je nage dans le lac Léman et effectue presque tous les jours 30 à 40 minutes de natation. Avant de tester cette Delta4 j’avais un peu mal à mon épaule droite car j’ai un peu forcé sur le lac quelques jours avant... Lors de mon vol test après 10 à 15 minutes en tournant dans les deux sens soit à gauche et à droite j’ai dû privilégier le côté gauche car la douleur de mon épaule droite se ravivait. J’ai immédiatement revolé le même jour avec une autre aile et là plus de douleur !... Mais avant ce problème j’avais déjà après les premiers virages en thermiques sentis ce côté physique étonnant et inhabituelle chez Ozone.
Pour le reste, performance efficacité de l’accélérateur gonflage tout était parfait mais vous l’avez compris grosse déception concernant le pilotage ! Je pense que les concepteurs ont trop voulu chercher la performance en ligne droite, ont trop voulu se rapprocher des ailes «D» d’ailleurs on parle d’une « fausse deux lignes ».
J’avais complètement été séduit par les Delta 1, 2 et 3 mais là pas du tout c’est la grosse déception !
Autant j’adore toute les ailes Ozone, la Buzz z6, la Rush 5 la Mantra M7 autant je n’ai pas aimé cette Delta 4. Cela me gêne de devoir parler ainsi d’une aile conçue par des pilotes et concepteurs exceptionnels mais comme d’habitude je vous donne là mon humble avis en toute franchise et sans fioriture, et comme toujours les goûts et les couleurs de chacun sont à chacun…
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- Vous pouvez tester toute les tailles aux Ailes du Léman mais attention les tests sont maintenant payants et déductibles en cas d’achat !
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- Écrit par : Yvan Curdy
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Test de la Hook 5
La suite des Hook avec la 5 : Bravo Niviuk qui réussis à faire encore mieux avec ce no 5 ! Je la classe dans les « B gentille sportive »… donc pas du tout une « B+ » comme sa grande sœur l’Ikuma 2 mais une vraie « B gentille » avec cependant un vivacité et réactivité plus élevée que ses concurrentes comme Buzz z6 d’Ozone ou Leaf2 de Sup’Air,
Un virage en thermique super efficace ça tourne sur place vous pouvez vraiment centrer le noyau, bien véloce sur la première moitié du débattement des freins puis, ça vient de plus en plus physique avec un vrai point dur à la fin pour ne pas se mettre en vrille ou décrochage sans faire exprès.
Une aile à thermique bien-sûr mais aussi à wagas… Quand on appuie franchement elle « wagatse » vraiment bien pour une « B gentille » tout en gardant une sécurité très élevée en cas de fermeture. Son accélérateur est très agréable donc pas trop physique et efficace je passais de 38 km/h bras hauts à 48 km/h à fond sur la taille 22 avec un ptv de 80 kg.
Autre bonne surprise! Le PTV "étendu"... pour les pilotes plus chevronnés qui désirent une aile bien vive et toujours homologuée en "B", pareil pour la plume!
Cette Hook 5 va ravir et accompagner les pilotes qui aiment le côté sport et énergique du parapente. Si je devais faire un classement par rapport à la réactivité entre les trois « B gentilles » actuelles que je connais bien la Hook 5 serait no 1, la Leaf2 no 2 et la Buzz z6 no 3. Mais attention ! Je ne parle là que de la réactivité et la vélocité ce qui ne peux pas plaire à tout le monde…
Si en plus du côté vif et sportif en vol vous aimez le vol rando alors la Hook 5 Plume sera parfaite, d’ailleurs mon collègue et assistant Fred qui aime tout faire en parapente c’est à dire marcher, wagatser et thermiquer tout en privilégiant une sécurité maximum lorsqu’il vole dans des conditions musclées a opté pour cette aile c’est vous dire si elle est complète !
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- Écrit par : Yvan Curdy
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Test de la Soar de AirDesing:
AirDesing une marque qui revient à la mode en Suisse romande grâce à deux ailes, la « Susi3 » une min-voile et aile montagne c’est vous qui choisissez selon la taille de 13 à 23 !!! Et un autre parapente plus « normal » celui-là la « Soar » leur « B+ » light. J’ai testé cette Soar et j’ai effectué des vols comparatifs avec taille et PTV égal pour faire bien juste…
Etonnant !!! Avec un allongement de 5.9 contre du 5.5 avec une Swift5 d’Ozone qui est dans la même catégorie « B+ » light ou contre du 5.16 avec une Geo6 toujours d’Ozone mais dans la catégorie « B » gentille light. La Soar plane moins que la Geo6…
Oui la sensation de virage en thermique est très bonne, ça tourne bien à plat, ça ressemble à une « C » c’est léger aux commandes, ça gonfle très bien et ça prend peu de place dans le sac.
Mais… ses suspentes très fines et son allongement font que ça cravate facilement et ça reste un tantinet coincé… Et évidemment cet allongement de 5.9 n’a rien à faire sur une « «B » mais ça c’est ni le constructeur qui décide ni le pilote, c’est les homologations qui ne tiennent toujours pas compte de l’allongement pour la classification des catégories.
Je trouve magnifique qu’une aile avec cet allongement plane moins bien qu’une Geo6… Cela prouve et donne raison encore une fois, aux constructeurs qui ne tombent pas dans le piège et la facilité de l’allongement pour améliorer les performances ! Certes c’est difficile et cela demande plus de travail et d’ingéniosité mais cela préserve la sécurité des pilotes ! Il est vraiment dommage que les pilotes eux-mêmes ne se rendent pas compte de cela… Attention ! Je ne critique pas les pilotes qui ont en toute connaissances de cause optés pour une Eden7 ou une Soar, je parle de ceux qui le font sans savoir que plus l’allongement est grand plus le risque de cravate est présent, plus les déco avec beaucoup de vent sont délicats, ( il Suffit de voir les nombreux sketchs sur les décollages qui font rire ou pleurer…) et plus les fermetures avec accélérateurs à fond sont sujettes à problèmes. C’est pourquoi il faut adapter l’allongement à son niveau et son expérience !
Du coup je ne vais pas faire plaisir à AirDesing mais leur Soar me paraît sans trop d’intérêt si on prend en compte le pour et le contre. Mais cela reste mon humble avis et je connais des pilotes qui sont très heureux sous leur Soar, comme quoi et comme toujours, les goûts et les couleurs...
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- Écrit par : Yvan Curdy
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Test de la Geo 6 d’Ozone:
Bon, ben… c’est comme je l’avais dit avec la Buzz Z6 ! Donc vous lisez mon test ici et vous enlevez 1,2 kg … Mais je dois quand-même ajouter après plusieurs comparatifs que cette Geo6 a un sacré plané malgré son allongement très raisonnable, encore bravo à Ozone qui ne tombe pas dans le piège et la facilité de l’allongement pour améliorer la perf !
Cette Geo6 est pour l’instant ma numéro 1 en « B » gentille et light ! pour sa perfo, son pilotage, sa sécurité et sa construction. Allez-y franchement avec le PTV donc soyez près du sommet ! Elle reste pour moi l’aile à tout faire… montagne, cross, wagas sur la dunes, vol à skis c’est comme dirait Skywalk un véritable couteau suisse…
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- Écrit par : Yvan Curdy
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Test du harnais Altirando Lite de Sup’Air:
Enfin… un harnais pour débutant et plus… qui est fonctionnel, sympa à porter, simple à plier, très facile à s’asseoir dedans en vol (je vais peut-être perdre moins de cheveux à chaque décollage des 1er vols… ) il est léger c’est un compromis parfait !
Plus de velcro pour les sangles du parachute de secours mais une fermeture éclair comme on devrait maintenant en voir partout.
L’Altirando Lite est pour moi « The » harnais à proposer aux débutants et aux pilotes qui cherchent un harnais réversible simple et confortable.
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Vous pouvez bien-sûr le tester et l'acheter… Aux Ailes du Léman
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- Écrit par : Yvan Curdy
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Test de trois « A+ » actuelles : Eona2, Mojo6 ; Mescal6 :
Les ailes en « A » sont sans doute les plus difficiles à concevoir car elles doivent êtres bêton de chez bêton sans êtres des camions… En plus on leur demande de plus en plus de performance ce qui ne simplifie pas le carnet des charges…
Je le dis toujours, la plus grande évolution n’est pas dans les ailes de compétitions mais dans les « A » qui volent comme les « d » d’il y a 10 ou 15 ans tout étant des ailes pour débutants. Et cette évolution continue à tel point d’ailleurs, que je demande aux concepteurs d’arrêter ! Car ces ailes pour élèves ne descendent plus… Avant, vous diront les vieux pilotes, le problème était de monter, maintenant notre problème à nous les instructeurs c’est de faire descendre les élèves… Et ça c’est un vrai problème !!!
J’ai ou plutôt nous (mes assistants et moi) avons testé trois « A+ » actuelles, Pourquoi "A+" parce que ceraines marques concientes que la perf complique le travail des écoles, ont conçuent des "A standards" moins perfos et plus bridées en tangage afin d’entre autre de faciliter ce qu’appellent nos amis français la « tampo » ! Mais même ces ailes comme la "Element3" d'Ozone deviennent très perfomantes quand-même...
- Eona2 de Sup’Air
- Mescal 6 de Sywalk
- Mojo 6 d’Ozone
Bilan point par point :
Perfo : Mescal et Mojo sont pareilles ce qui ne nous a pas surpris connaissant très bien ces deux marques, l’Eona2 est un point en dessous ce qui était plus surprenant vu qu’elle est récente.
Pilotage : Les trois sont agréables avec un tangage mieux « bridé » sur l’Eona2 ce qui en fait la plus « gentille » des trois. La Mojo6 a un virage en thermique exceptionnel pour une « A », la Mescal 6 est un peu plus physique ce qui n’est pas un mal pour des débutants un peu maçons… Par-contre toujours pour la Mescal 6 attention aux 3.6 ça engage fort ! Il faut gérer la sortie… C’est d’ailleurs toujours à mes yeux un petit défaut chez les « A » de Skywlak, on le retrouvait sous les Masala 1 et 2, cela avait été un peu corrigé sur la 3.
Si je devais faire un classement je mettrais en 3 l’Eona 2 à cause de sa perfo, en 2 la Mescal 6 à cause de ses 3.6, et en 1 la Mojo 6 avec cependant un gros défaut pour cette Mojo 6… son prix qui est sfr 300.- à sfr 400.- plus cher que les autres ! je crains qu’Ozone ne choppe la grosse tête… ce serait vraiment dommage pour une marque aussi formidable !
Infos des constructeurs :
Vous pouvez tester tous ces modèles aux Ailes du Léman
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- Écrit par : Yvan Curdy
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Test de la Leaf2 light de Sup’Air:
Je l’ai testé par curiosité et parce que Sup’Air depuis quelques mois a compris qu’un vrai importateur en suisse était indispensable… En plus l’importateur en question fait admirablement bien son travail ce qui donne envie de re-découvrir cette marque. Du coup j’ai aussi testé l’Eona2 dont je vous parlerais dans le test de l’Eona2 !
Revenons donc à cette Leaf2 light que j’ai bien-sûr comparé à une de ses concurrentes la Geo6 de chez Ozone qui reste pour moi la référence chez les « b » gentilles light. Comme me l’avait dit Michel l’importateur, le pilotage Sup’Air est différent des ailes Ozone et pourrait plaire aux pilotes qui cherchent d’autres sensations.
Je l’ai bien aimé en vol, c’est une vraie « b » gentille, rassurante tout étant quand-même joueuse, on peut même bien s'amuser en vol à skis avec! Son virage en thermique est diablement efficace du coup j’ai pris de temps de faire un autre vol pour un vrai comparatif de performance avec la Geo6, cette satanée Geo6 est légèrement en dessus côté perf. Pour ceux qui sont très à cheval sur le poids la Leaf2 pèse 100 gr de plus, perso je m'en fou des 100gr ils sont souvent dans le ventre du pilote les 100 grammes de trop...
Je conseille donc aux pilotes qui cherchent une « b » gentille light de la tester et pour la petite performance en plus faut-il encore en avoir vraiment besoin et savoir l’utiliser... et le côté très "joueur" de cette Leaf2 light la rend plus polyvalent que la Geo6.
Autre très bon point pour cette Leaf2 light, contrairement à d’autres marques Sup’air propose une vraie « b » gentille et non pas un truc avec un allongement démesuré pour gagner de la perf mais aussi pour faire peur aux pilotes en conditions turbulentes, qui croyaient avec acheté une aile tranquille…
Infos du constructeur ici.
Vous pouvez la tester aux Ailes du Léman